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Les nouveaux modèles BYD sont déjà commercialisés dans les principaux pays européens, France incluse. Un pari sérieux avec l’objectif de freiner l’avance de Volkswagen, après avoir renversé les Allemands en Chine. Le constructeur chinois a mis au point une stratégie en Allemagne qui va mettre Volkswagen très en colère.

BYD a décidé de tout mettre en œuvre en Europe. La firme asiatique a présenté et commercialise déjà trois modèles vedettes, auxquels s’ajouteront deux autres avant la fin de l’année 2023. Une gamme complète pour que les clients aient le choix, presque comme n’importe quel autre constructeur, mais avec la différence très importante d’une offre adéquate de voitures électriques avec un rapport qualité prix très intéressant.

La marque chinoise ne dispose pas de son propre réseau de concessionnaires, elle a donc élaboré une stratégie particulière : s’associer à de grands distributeurs pour vendre les modèles estampillés « Build Your Dreams ». Les aspirations de BYD voitures électriques n’ont pas de limites puisque son objectif est d’avoir 200 points de vente dans toute l’Europe d’ici la fin de l’année et de doubler ce nombre d’ici 2024.

BYD élargit son réseau de partenaires en Allemagne

BYD s’est associé à l’un des plus grands groupes d’Allemagne, dirigé par Florian Glinicke, qui compte jusqu’à 27 concessionnaires automobiles dans 15 villes d’Allemagne, vendant des modèles de Volkswagen, Audi, Skoda, SEAT, CUPRA, Porsche, Jaguar, Land. Rover, Jeep, Alfa Romeo, Peugeot, Hyundai, Citroën et MG, ainsi que les sections de véhicules utilitaires de Volkswagen et FIAT Professional.

Ce qui va fâcher Volkswagen, c’est que Glinicke, qui fait partie de ceux qui sont restés avec la distribution BYD, rejoignant six partenaires, a décidé de proposer les modèles de la marque asiatique chez un concessionnaire très proche d’une des usines de la marque allemande, celle de Kassel, dans laquelle sont produites des pièces détachées et des composants pour toutes les marques du groupe allemand. Une ville où il y a aussi un centre de vente MG du même groupe.

Les allemands s’expliquent sur BYD

Certes, les concessionnaires et les groupes multimarques sont libres de s’associer avec les constructeurs qu’ils souhaitent, mais cette pratique, peu courante, peut mettre fin aux relations commerciales entre les deux parties et c’est Volkswagen qui la rompra. Des sources de Glinicke Automobil Holding ont souligné l’importance d’avoir des marques asiatiques dans leur catalogue, non seulement pour « rendre les voitures électriques plus accessibles, mais aussi pour bénéficier des connaissances plus développées des Asiatiques, notamment dans le domaine des systèmes d’assistance.

La grande question est de savoir ce que pensera Volkswagen d’avoir deux rivaux sérieux, non plus dans la même entreprise, mais dans un distributeur à seulement cinq kilomètres de l’une de ses usines les plus importantes. Le considérera-t-il comme une offense ou s’en fichera-t-il ?

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